Les particularités du métabolisme chez les chats

Le métabolisme des chats est différent de celui de nombreux autres êtres vivants, tels que les chiens ou les humains. Nos chères pattes de velours ont le métabolisme de véritables carnivores, elles ont par exemple besoin de beaucoup de protéines et de peu ou pas d’hydrates de carbone. Vous pouvez en savoir plus sur ce sujet ici.

Les chats ont un métabolisme remarquable

Dans la nature, la règle s’applique : plus l’être vivant est grand, plus son métabolisme est lent. En termes de taille et de fréquence cardiaque, les chats sont à peu près de la même taille que les bébés humains, avec environ 120 battements de cœur par minute. Pour que chaque métabolisme fonctionne correctement, la bonne nourriture doit être fournie.

Métabolisme : besoins élevés en protéines

Le métabolisme du chat a besoin de protéines, appelées familièrement protéines. La gluconéogenèse, c’est-à-dire la conversion des protéines en glucose dans l’organisme, dépend d’un riche approvisionnement en protéines. Cela distingue le métabolisme des chats, par exemple, de celui des chiens, qui ont besoin de glucides dans leur alimentation. En règle générale, les chats ne consomment que jusqu’à deux pour cent des glucides contenus dans leur alimentation. Contrairement aux chiens, ils manquent de certaines enzymes digestives nécessaires à l’utilisation des glucides. Les chats n’ont pas besoin et ne doivent pas recevoir d’hydrates de carbone sous forme de riz ou de pâtes, par exemple, et doivent veiller à ce que les aliments finis pour chats ne contiennent pas de céréales.

Les chats dépendent de certains acides aminés

La spécialisation dans les protéines signifie que les chats ont besoin de certains acides aminés et doivent les intégrer à leur alimentation. Lors de la conversion des nombreuses protéines, il se produit de l’ammoniac qui ne peut être correctement excrété que si l’acide aminé arginine atteint le métabolisme du chat. Cependant, cela ne pose généralement pas de problème, car l’arginine est présente dans de nombreux aliments, par exemple dans la viande de poulet. Un autre acide aminé important pour les chats est la taurine, dont dépendent nos lions-canapés. Autrefois, cela n’était pas connu et la nourriture pour chats manquait de taurine, ils ne savaient pas mieux à l’époque. De nos jours, tous les aliments prêts à consommer courants contiennent normalement l’acide aminé, une carence est donc également rare dans les aliments pour chats normaux. Si vous fabriquez vos propres aliments pour chats, vous devez ajouter les additifs nécessaires à votre nez en peau, il est préférable de consulter votre vétérinaire si vous n’êtes pas sûr de ce dont votre chat a besoin.

Les chats et leur digestion : comment ça marche ?

La digestion est toujours un sujet complexe. Mais comment ce processus fonctionne-t-il réellement? Voici comment se compose le système digestif d’un chat.

  • La gueule,
  • Le pharynx,
  • L’œsophage,
  • L’estomac,
  • L’intestin grêle,
  • Le côlon,
  • Le rectum,
  • L’anus.

Chaque bouchée de nourriture passe donc de la gueule du chat à l’estomac via l’œsophage. Une fois dans la cavité gastrique, les aliments sont broyés puis intervient leur transformation en chyme grâce à la pepsine et à des acides gastriques. Les aliments se présentent alors sous un aspect fluide au moment où ils transitent vers l’intestin grêle en franchissant le pylore qui est un sphincter. Sucs biliaires, enzymes et eau permettent une meilleure assimilation des aliments, une étape de la digestion à laquelle prennent également part le pancréas du chat ainsi que son foie. Ce dernier est un organe émonctoire qui fabrique la bile par le biais des canaux biliaires. Il s’agit d’un liquide de couleur jaune verdâtre qui favorise la digestion des lipides. C’est par le canal cholédoque que la bile est acheminée vers l’intestin. Une fois la phase d’assimilation achevée, tout le contenu de l’intestin transite vers le côlon grâce à un travail musculaire involontaire, et durant ce temps, les liquides sont de nouveau absorbés par l’organisme. Enfin intervient la phase finale de la digestion, l’expulsion des déchets alimentaires par le rectum puis par l’anus sous la forme de matières fécales.

Troubles digestifs possibles chez le chat

Voici les principales causes des troubles digestifs chez le chat.

– La modification trop rapide de son alimentation

Il faut savoir que la moindre modification de son alimentation peut entraîner des perturbations au niveau digestif. On conseille donc au propriétaire d’un chat de changer les aliments de son petit compagnon uniquement quand cela s’avère absolument nécessaire afin de limiter les risques de troubles digestifs. Il faut en plus veiller à ce que ce changement soit fait le plus en douceur possible. Généralement, les professionnels de la santé des animaux recommandent de respecter une période de 5 à 10 jours afin que le système digestif puisse s’habituer sans heurts à la transition alimentaire chez les chatons sevrés qui passent à une alimentation solide, ou chez un chat adulte qui doit changer de régime alimentaire.

– Le chat mange trop

L’estomac d’un chat adulte contient environ 350 ml au grand maximum, ce qui est peu. C’est la raison pour laquelle le chat mange souvent mais absorbe de petites quantités d’aliments à chaque fois. Un chat particulièrement glouton est généralement gêné peu après avoir mangé, et risque de vomir ou de mal digérer.

– La formation de boules de poils

Un autre trouble digestif très fréquent est dû aux poils morts que le chat ingurgite quotidiennement en faisant sa toilette. Sa langue râpeuse arrache de grandes quantités de poils, notamment à certaines périodes de l’année. Ils se retrouvent dans l’estomac du petit félin où ils forment des boules qui ne peuvent être digérées. Au mieux, le chat les vomit, au pire, il risque l’occlusion intestinale.

– Une maladie inflammatoire

L’augmentation de bactéries pathogènes au sein du microbiote est également à l’origine de troubles digestifs. Et l’on peut déplorer chez cet animal certaines MICI ou Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin.

– La présence de parasites intestinaux

Les parasites intestinaux sont une autre cause de perturbation du système digestif chez l’animal. C’est pourquoi on recommande de vermifuger son chat une ou deux fois par an, voire autant que nécessaire, et ce, jusqu’à la fin de sa vie. Cette précaution s’applique également chez une chatte avant et pendant une période de gestation ainsi que chez ses chatons. Il est également très important d’opter pour la vermifugation d’un chat que l’on vient d’adopter. Il est à noter que plus un chat passe de temps à l’extérieur ou est en contact avec ses congénères, plus il est exposé aux risques d’être contaminé par des parasites en tout genre, y compris intestinaux.

– Un déséquilibre du microbiote intestinal chez le chat

Pour préserver le microbiote intestinal de son chat, le maître doit veiller à ce que son petit animal mange suffisamment de fibres et il peut, avec l’approbation du vétérinaire, lui donner de temps à autres des probiotiques et/ou des prébiotiques en complémentation afin de rééquilibrer une flore intestinale plutôt mal en point. Cela permet de booster le système immunitaire du chat ou encore de réguler son transit en cas de diarrhées ou de constipation. Attention toutefois car certains compléments alimentaires de ce type contiennent certains composants qu’un chat allergique peut ne pas tolérer. Il est donc très important de demander conseil à son vétérinaire avant d’opter pour ce type de complémentation. Enfin, si l’on constate que son chat est constipé, a des diarrhées, vomit fréquemment, perd l’appétit, semble souffrir de douleurs abdominales, il ne faut pas attendre pour consulter le vétérinaire. Cela peut être dû à une surcharge alimentaire, mais pas uniquement. Mieux vaut donc permettre au praticien de poser un diagnostic fiable afin qu’un traitement adéquat soit prescrit pour remettre son chat sur pieds. Il peut s’agir d’un antiacide, d’un anti-vomitif, d’un antidiarrhéique ou encore d’un antispasmodique ou d’un traitement à base d’antibiotiques. Une diète d’une journée est parfois nécessaire, car elle permet de mettre le système digestif du petit félin au repos. Mais il faut tout de même veiller pendant ce temps à ce qu’il puisse disposer à volonté d’eau fraîche et propre afin d’éviter coûte que coûte sa déshydratation. Bien évidemment, le chat étant assez sensible sur le plan digestif, mieux vaut ne pas lui donner trop de friandises ou d’aliments gras.

Le métabolisme du chat n’a pas besoin de sucre et peu de graisse

Les chats n’ont pas besoin de sucre et peu de graisse. Lorsque vous achetez des aliments pour chats, veillez à ce qu’aucun sucre ne soit ajouté. La graisse est relativement bien tolérée par l’organisme du chat, mais à l’exception de l’acide gras essentiel qu’est l’acide arachidonique, elle n’est pas très utile. Si vous donnez trop de graisse à votre chat, elle s’accumulera et entraînera une prise de poids. La diarrhée peut également être le résultat d’un excès de graisse dans les aliments pour chats. Les chats ont un faible besoin en eau. Comme nos tigres à fourrure proviennent de régions de savane sèche, ils n’ont besoin que de peu d’eau. Ils peuvent utiliser l’eau potable dont ils disposent de manière très efficace et doivent donc boire beaucoup moins que les chiens ou les humains. L’astuce : les chats couvrent environ 80 ou 90 % de leurs besoins en fluides dans la nature grâce à leurs proies. Dans votre maison, cela dépend de la nourriture du chat. En tout état de cause, tout propriétaire de chat doit toujours offrir à son chat de l’eau fraîche. Attention à la nourriture sèche : elle ne contient pratiquement pas de liquide et augmente considérablement les besoins en eau du chat. Les aliments secs sont également soupçonnés de provoquer des problèmes dentaires. Essayez de nourrir votre chat à museau en peau autant que possible, de préférence exclusivement, avec des aliments humides ou avec Barefoot, qui est adapté aux besoins du chat. Ces sujets sur la nutrition des chats pourraient également vous intéresser : votre chat d’intérieur boit-il suffisamment ? C’est important;

L’herbe à chat favorise la digestion

L’herbe à chat contient un principe actif qui agit sur le système nerveux central. Suivant les individus, l’effet n’est pas le même mais la plante a généralement un effet stimulant sur les chats. Elle favorise les comportements sociaux et le jeu. Quand elle mise à disposition des chats, certains la mordillent, d’autres se frottent contre le végétal. Dans certains cas, l’excitation du chat est telle qu’il exprime des comportements analogues aux parades sexuelles. L’herbe à chat peut être mise à profit pour encourager de jeunes chatons à explorer leur environnement quand ils arrivent dans leur nouveau milieu de vie. Attirés par des jouets contenant de la cataire, les chatons sont ainsi tentés de découvrir leur nouvel univers au lieu de se laisser inhiber par le stress du sevrage. En stimulant le comportement ludique et les interactions sociales, la cataire est donc à même de faciliter le processus de socialisation et d’adoption

– Une aide pour réduire le stress et les comportements indésirables des chats

Des jouets contenant de la cataire peuvent aider les chats à mieux supporter la contrainte de vivre dans un milieu clos. La cataire peut aussi être employée pour attirer un chat vers des surfaces dédiées aux griffades. De nombreux griffoirs sont ainsi imprégnés de l’odeur d’herbe à chat pour inciter les chats à les utiliser. L’herbe à chat peut enfin être utile pour solutionner des problèmes de cohabitation entre chats, ainsi que toutes les manifestations de stress liées à un déménagement, une transformation du lieu de vie, un voyage, une visite chez le vétérinaire, etc.

– Associer la cataire à des phéromones

Il existe des produits à vaporiser sur le chat ou à diffuser dans l’atmosphère, qui associent la cataire avec des phéromones félines, ces substances naturellement sécrétées par les chats quand ils cherchent à apaiser leur anxiété. Il est en effet avéré que la népétalactone contenue dans la cataire agit en synergie avec les phéromones apaisantes et peut même stimuler leur production. On dit souvent qu’un chat mange de l’herbe pour se purger mais ce terme est souvent mal compris. En consommant de l’herbe, votre chat ingère des fibres végétales qui l’aident à stimuler son transit digestif ou éventuellement à régurgiter des aliments avalés qui ne passent pas. Mais ce comportement n’a aucun effet sur les parasites digestifs, l’herbe n’est pas un vermifuge et l’herbe à chat pas plus que les autres.