La Mite
Une boule de poils bleue, la reine du petit appartement parisien d’Elodie et Théo. « J’ai toujours voulu un chat, un bien à moi, d’aussi loin que je me souvienne, raconte la maîtresse de Gilmith. A la maison on avait des chiens – mon père était allergique aux chats. Vivant à la campagne, j’en croisais régulièrement dans mon jardin, chats errants, chats des voisins, on était presque tout le temps copains. »
Pour pouvoir franchir le pas du félin-rien-qu’à-soi, encore faut-il avoir quelques moyens. « En commençant à m’assumer financièrement, l’idée du chat est revenue. Il faut dire que je bavais pas mal devant les photos du magnifique félin (de race) d’une amie qui ne cessait de me vanter le caractère extra de son Skogkatt merveilleux », s’amuse Elodie, qui écume les sites Internet des chatteries de la région en collectant un maximum d’informations sur le chat des forêts norvégiennes. « J’ai préparé méticuleusement l’arrivée du chaton tant attendu – après avoir convaincu non sans difficultés l’homme qui partage ma vie qu’un chat: ‘Non je t’assure, ce n’est pas qu’ingrat’! »
En février 2011 naît Gilmith de la Colline d’Astraïa (« aujourd’hui surnommée La Mite », précise Elodie). Une portée Seigneur des anneaux, « C’était un signe du destin, pour moi, fan de la trilogie de Tolkien« , commente la jeune femme.
« Je l’ai regardée grandir pendant 3 longs mois et puis, un samedi, en mai, elle a débarqué », se souvient-elle. De quoi lui ouvrir les portes du bonheur? Elodie sourit: « C’était la chatonne de mes rêves. »